Happy Pawlidays || Joyce & Lorcan

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Happy Pawlidays || Joyce & Lorcan

3 participants
The Night
The Night
The day (that) never comes
Avatar : Faceless
Localisation : Quelque part dans la nuit
Crédits : Takverd
   


Happy Pawlidays

@Joyce Shelter &  @Lorcan Kelly


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Fonctionnement


Le contexte qui vous est proposé peut-être ajusté à votre guise, et déformé autant qu'il vous plaira. S'il pose certaines bases, vous pouvez néanmoins entamer le RP à l'instant de la timeline qui vous convient. Ici, vos personnages ne sont pas vraiment tels que vous les avez imaginés, et tout est possible. N'hésitez pas à vous jeter à corps perdu dans tous les stéréotypes des comédies de Noël ! Dans ces univers alternatif, aucun délai de réponse n'est imposé. Ces événements n'ayant aucun impact sur la timeline réelle du forum, sentez-vous libre d'y répondre à votre rythme, sans pression aucune.

Contexte



Lorcan est un écrivain à la dérive : ses derniers romans n'ont pas eu beaucoup de succès, et les ventes sont en chute libre. Désireux de fuir Washington, où son éditeur lui met une pression monstrueuse, il tente le voyage de la dernière chance. Le voilà parti à Ridgway, une petite ville du Colorado, dans l'espoir que l'air de la montagne lui donnera l'inspiration d'un prochain bestseller. Il emporte avec lui son plus fidèle compagnon, le chien dont il ne se sépare jamais.

Joyce est née à Ridgway, qu'elle n'a quitté que le temps d'achever ses études de vétérinaire. Récemment revenue dans sa ville natale, elle vient d'y ouvrir sa clinique et croule déjà sous le travail. Pourtant, lorsque Lorcan fait appel à elle pour l'aider à partir à la recherche de son chien disparu, la jeune-femme ne peut qu'accepter. La ville est ensevelie sous la neige, et il y a fort à parier que la bestiole aura besoin de soins dès qu'elle sera retrouvée.

Ensemble, ils se lancent à la poursuite du canidé, au beau milieu d'une tempête de neige.


Lorcan Kelly
Lorcan Kelly
We own the night
Avatar : Cillian Murphy
Occupation : Auteur à succès
Affiliation : Aucune
DC : Max Treadway & Gabriel Medina
Crédits : Lilie (La boîte à idées)
   


Le jour déclinait vite de ce côté des États-Unis. Ou bien c'était juste lui qui peinait à trouver à ce petit coin du Colorado tout le charme qu'on lui avait vanté. Il faut dire que sa vie partait un peu à la dérive. Ses livres ne se vendaient plus, son éditeur tentait de lui imposer des changements qui n'étaient pas de son goût mais qui étaient plus « commerciaux » et voilà qu'il voulait maintenant qu'il écrive à contre-courant de ce qu'il faisait d'habitude, qu'il s'essaie à un genre littéraire auquel il ne connaissait rien : l'amour.

Mais Lorcan ne savait rien ou pas grand chose de l'amour, en dehors de celui qu'il portait éventuellement à son chien, Manny (spéciale dédicace, toi même tu sais xD). Une brave bête massive avec un instinct de survie qui volait aussi bas que les hirondelles à quelques minutes d'un gros orage. Mais c'était un animal fidèle qui l'accueillait avec une joie déconcertante dès qu'il quittait son appartement ou, ici, le RBNB qu'il avait loué.

Et puis il avait merdé. Une porte vitrée laissée ouverte, l'appel du grand air ou des flocons de neige... Le chien avait disparu sans qu'il s'en rende compte et les plus gros flocons avaient bien trop recouverts les traces de l'animal. Lorcan avait appelé dans le vent, ce dernier lui cinglant le visage mais rien. Il avait agité le sac de croquettes aussi parce que Manny était du genre à répondre à l'appel du ventre... Mais rien. Pour pour qu'une jolie petite chienne ait laissé quelques phéromones se balader dans le coin, Manny avait dû la flairer dans l'espoir de trouver cet amour que Lorcan n'arrivait pas à coucher sur le papier...

La météo ne s'annonçait pas très bonne pour la nuit, pas question de laisser le chien dehors et c'est un peu pour ça qu'il se pointe dans la clinique vétérinaire du coin. Qui aurait-il pu appeler à l'aider à part une personne qui dédiait son existence aux animaux, hm ?

Entrer est facile. Refermer la porte un peu moins avec tout ce vent ! La clinique est tranquille, silencieuse. Il n'y avait sûrement que lui pour perdre un énorme chien dans une petite ville. Tous les autres devaient avoir leur boule de poils qui ronflait auprès d'un feu de cheminée.

Lorcan s'approche du comptoir et pose sa main sur la petite sonnette. On aurait même dit une clochette tant le tintinnabulement est léger. Il flottait dans l'air, sous le parfum aseptisé de l'hôpital pour animaux de compagnie, une odeur de noisette ou de cookie. Peut être même les deux. D'un petit post émanait des chansons de noël à une fréquence heureusement assez basse. Lorcan commençait à se demander s'il ne détestait pas noël.

Une porte s'ouvre, il se retourne... Et pendant un bref instant il ne dit rien ! Parfois on est victime d'hallucination ou d'apparition. Lorcan en faisait présentement l'expérience. L'employée, propriétaire ou peu importe venait à sa rencontre. Elle était belle, menue, pas très grande... Sa blouse portait son prénom : Joyce. C'était soudain le plus joli qu'il avait entendu ! Son visage parfait en porcelaine délicate était encadré de cheveux blonds qu'une coiffure commençait à peiner de retenir après toute une journée de travail. Ses lèvres rondes, en cœur, étaient dessinées comme de la main d'un grand artiste peintre sous un nez subtilement aquilin. Deux diamants, perlés d'un bleu céruléen, lui servaient d'yeux.

« Sajour. »

Il bug... Puis reprend :

« Désolé je voulais dire « salut ». Ou « bonjour » peut être... »

Lorcan se racle brièvement la gorge, venant se gratter rapidement la tempe d'un doigt.

« J'ai perdu mon chien... Je me disais qu'avec un peu de chance on l'aurait ramené ici. »

Ou qu'un joli lutin blond l'aiderait à le retrouver mais bon, on n'était pas dans un film de noël et Lorcan... Détestait noël. Et l'amour. Seigneur, est-ce que ce n'était pas elle qui sentait la noisette et les cookies ?

Joyce Shelter
Joyce Shelter
Midnight Sun
Avatar : Anya Taylor Joy || Soeurdelune
Age : 28
Occupation : Vétérinaire à la Pacific River || Santa Monica
Localisation : Exposition Park
Affiliation : Rod chez les Six, parrainée par Valery Nicholson
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Valery - Haelyn - Billie - Isadora


Crédits : Flairflorae, Soeurdelune
   
Un soupir passa les lèvres décolorées de Shelter et la tonalité qui crachait dans son oreille lui faisait vibrer douloureusement le tympan tandis qu’une otite mal soignée la gênait. Ses yeux divaguaient sur son bureau dont la matière n’apparaissait plus sous les tonnes de documents qui le parsemaient puis sur un cadre photo qu’elle n’avait jamais retiré. La blonde râla quelque peu parce que personne ne décrochait à l’autre bout du fil et reposa le smartphone sur un petit tas de dossiers canins. « J’aimerais tellement que tu sois encore là. » Fit-elle, songeuse, alors que ses doigts se laissaient aller à caresser la joue immobile de son ex-mari, mort tragiquement dans un accident de ski et dont elle avait hérité de la clinique. Le téléphone vibra et la main de la vétérinaire s’en empara rapidement: « Allo, Eric ? Oui… Non, je vais rentrer encore tard, tu peux mettre Juliette au lit, je n’arriverais pas à temps et je crois qu’il a déjà commencé à neiger. » Elle n’avait pas eu le temps de regarder par la fenêtre à vrai dire et c’est Eric, son nouveau compagnon, qui lui signala que plus elle resterait à la clinique, plus elle aurait du mal à rentrer.

Soudain, la sonnette résonna dans l’entrée et elle écourta sa discussion avec Eric qui soupira lourdement au travers du combiné, pendant qu’elle s’excusait platement. Le téléphone rangé dans la poche de sa blouse, elle se hâta jusqu’au comptoir de l’accueil d’où elle aperçut un homme aux traits bien marqués et qui lui soufflaient un vent d’inquiétude en plein visage quand bien même la porte avait été bien refermée derrière lui.

« Bonjour… Y’a pas de mal. Je peux vous aider ? » Fit-elle en fronçant quelque peu les sourcils, attendant que l’homme explique le motif de sa venue. « Ohw… Hum, non, on ne m’a pas apporté de chien. » Elle replaça machinalement la mèche qui était venue perturber l’ordre de son visage et jeta un œil à sa montre rectangulaire qui agrémentait délicatement son poignet d’un bracelet entièrement en or, que son ex-mari lui avait offert à l’obtention de son diplôme de vétérinaire. « Vous l’avez perdu récemment ? Vous savez, les chiens reviennent souvent chez eux par eux-même… » Dit-elle après s’être râclé elle-même la gorge. Elle nota, après avoir observé davantage et plus précisément le visage de l’inconnu, la profondeur du bleu de ses yeux et ça la déstabilisa un instant. Joyce chercha un autre point à regarder et ses paupières s’ouvrirent plus grand en remarquant la grosseur et la vitesse à laquelle les flocons de neige tombaient dehors. « En tout cas, s’il est dehors, il n’y a pas de temps à perdre. Ils annoncent énormément de neige… » L’air de l’homme aux yeux bleus lui semblait dépité et elle prit une inspiration en retirant sa blouse qu’elle vint placer sur le dossier du siège destiné à la secrétaire. « Il faut qu’on aille le chercher. Attendez-moi là. » La jeune femme se hâta et rejoignit le vestiaire où elle s’habilla d’une doudoune longue, d’une écharpe qui lui couvrait la moitié du visage et d’un bonnet. « Voilà, venez. » Elle avait attrapé les clés de son 4x4 et emboîta le pas à celui qui cherchait son chien. « Comment il s’appelle ? » Demanda-t-elle alors qu’elle les dirigeait rapidement vers le véhicule stationné à l’arrière du bâtiment.
Lorcan Kelly
Lorcan Kelly
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Crédits : Lilie (La boîte à idées)
   


La voix de la jeune femme en face de lui est douce. Elle parlait comme on aurait chanté de petites notes de musiques sur la partition d’une harpe. Peut être qu’il avait un peu abusé du vin chaud et des épices la veille. Lui qui n’était pas un grand admirateur des campagnardes à l’origine trouvait trop de charme à celle-ci. Et si cette ville n’était pas le trou du cul du monde, disons que pour un homme qui avait grandit à Belfast avant de venir s’exiler à Washington, disons que ça restait un coin paumé. Un coin paumé où il avait réussi à perdre son chien. Joie.

« Ça doit faire une demi-heure, quelque chose comme ça. »

Il lève les yeux au ciel avant d’ajouter :

« J’adore mon chien mais c’est pas la chips la plus croustillante du paquet si vous voyez ce que je veux dire. »

C’était le genre de gros chien qui se croit encore assez petit pour s’endormir dans une pantoufle ou qui sursaute au son de ses propres pets. Ce genre de chien là. Les meilleurs quand même si vous vouliez son avis ! Lui n’aurait pas su quoi faire d’un roquet gros comme un rat trop gras ou d’un doberman à la silhouette effilée. Il lui fallait un gros pantouflard gourmand qui ronflait sur le dessus de lit. Ça c’était un chien pour lui.

« Je ne suis pas du coin. Je viens d’arriver en ville. Et s’il se refait depuis ici le chemin jusqu’à Washington, c’est qu’il est plus vaillant que ce que j’ai jamais imaginé. »

Plus inattendu, voilà qu’elle enfile des vêtements d’hiver. Le message semble clair : elle va l’aider à chercher. Lorcan l’avait espéré sans oser croire que ça arriverait vraiment. Comme quoi on peut avoir l’air d’un ange et en être réellement un.

Lorcan ne se fait pas prier pour la suivre, partagé entre l’envie de promettre de manière muette à son chien des litres de croquettes ou une diète de l’enfer. L’inquiétude ça rendait tout très contradictoire.

« Manny. Il s’appelle Manny. Et vous ? »

Il y a un moment de blanc et l’irlandais précise :

« Votre nom à vous, pas celui de votre chien pour peu que vous en ayez un. »

Dans un soupire il se fait la remarque mentale qu’à savoir si peu s’exprimer correctement il y avait de bonnes raisons au fait que ses livres n’aient plus tellement la côte. Est-ce qu’il lui arrivait d’écrire comme il parlait à cette femme ? Pourvu que non. Elle le rendait débile et ce n’était pas exactement quelque chose qu’il appréciait. En tout cas :

« Je m’appelle Lorcan. Merci de m’aider… »


Joyce Shelter
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Valery - Haelyn - Billie - Isadora


Crédits : Flairflorae, Soeurdelune
   
Joyce savait combien les minutes étaient comptées lorsqu’un animal s’enfuyait et d’autant plus les chiens qui avaient beaucoup moins de mal à retrouver leur chemin comparés aux chats. Elle grimaça et se mordit la lèvre inférieure avant de soupirer discrètement, les yeux plantés dans les billes océans de son interlocuteur. « Une demi-heure… » Répéta-t-elle en réfléchissant. Par ce temps, l’animal pouvait perdre la vie en une demie-journée et c’est exactement ce que la vétérinaire redoutait. « Hum, oui, je vois. C’est un gros chien ? » Elle commençait à s’éloigner, chercher ses clés tout en écoutant les dires de l’inconnu qui lui expliquait qu’il n’était pas du coin. « Oh, vous venez de Washington ?! Alors en effet, il va avoir du mal à retrouver son chemin. Bon, ne vous inquiétez pas. Nous allons le retrouver. » Rassura-t-elle, une main devant elle, avant de s’éclipser et d’aller s’habiller en conséquence.

La blonde sourit, lâcha un léger rire en secouant imperceptiblement les épaules. « Joyce. Et non, je n’ai pas de chien… » Elle n’avait de toute façon pas le temps de s’occuper d’elle-même, alors, un chien aurait été des plus malheureux à ses côtés. La décolorée s’acharnait au travail depuis un peu plus d’un an, depuis la disparition tragique de Valery et par conséquent, son héritage de la clinique. S’occupant elle-même de la moitié des gardes, il ne lui arrivait plus que rarement de se rendre chez la prothésiste ongulaire, préférant conserver ce temps pour se consacrer à sa fille Juliette, quand ses doigts étaient toujours parfaitement manucurés auparavant. Elle mettait, par contre, un point d’honneur à continuer à aller régulièrement chez le coiffeur pour entretenir son blond polaire. « Je vous en prie, ça me rendrait folle de perdre une de mes araignées, alors je comprends. » Balança-t-elle, tout naturellement, avant de grimper dans la voiture et de mettre le contact. « Elles sont plus faciles d’entretien qu’un chien, par contre ! Vous créchez où ? » Le véhicule se déplaça grâce aux gestes assurés de la jeune femme, pendant que les essuies-glaces qui faisaient un vacarmes monstre, tentaient d’éloigner les flocons de neige qui s’abattaient sur le pare-brise. « Vous avez de la famille à Ridgway ? » Demanda-t-elle, curieuse de savoir ce qu’un homme, visiblement seul, venait faire dans une petite ville comme celle-ci.
Lorcan Kelly
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Lorcan n’imaginait pas que cette demi-heure ait pu à ce point être cruciale. Mais difficile de lire autre chose que l’inquiétude dans les traits soudainement soucieux de la jeune femme en face de lui. Quant à dire si c’était un gros chien :

« C’est un bâtard. Le chien hein… »

Lorcan soupire intérieurement. Après lui-même hein ! Evidemment qu’ils parlaient du chien. Pourquoi est-ce qu’il perdait 118 points de QI en lui parlant à présent ? En tout cas, pour répondre plus directement :

« Du coup je ne sais pas la race. Mais c’est un assez gros chien. »

Il tente de mesure la hauteur puis la longueur dudit chien entre ses deux mains. Un assez beau morceau !

« Il est massif de base et il a la patte lourde sur les croquettes. »

Lui aussi sûrement puisque la gamelle ne se remplissait pas seule. Il était comme beaucoup de propriétaires à ce niveau là probablement et même si son chien n’était pas obèse disons qu’il avait un peu de gras sur les os quoi ! Bref. Joyce, puisque c’était son prénom se présente donc et Lorcan affiche un trop rare sourire. Même s’il n’avait pas duré longtemps, il avait été au moins sincère.

« Pas d’animaux du tout ? C’est rare pour une vétérinaire. »

Il l’a a peine demandé que Joyce lui parle de « ses araignées ». Et c’est vrai que Lorcan tourne un regard assez surpris sur elle ! Disons que ce n’était pas vraiment le genre de bestiole à laquelle on pensait en parlant d’animaux de compagnie… Et désolé pour le cliché mais c’était encore plus vrai lorsqu’il s’agissait d’une femme non ? Ceci étant dit, lui-même n’aurait pas mis la main dans le… Quoi ? Vivarium ? Aquarium ? Bref, l’idée y était.

« Selon l’espèce d’araignée je pense que vous rendriez folle les deux tiers de la ville. »

Il se souvenait qu’une araignée banane avait été retrouvé dans un supermarché. Le temps du voyage des fruits elle avait hibernée en quelque sorte à cause du froid… Et en se réchauffant dans le rayon des fruits et légumes, PAF, elle était sortie de son trou. Ça avait été la panique et parce qu’il avait fallut trois jours pour remettre la main dessus le supermarché avait entièrement fermé… !

« En tout cas c’est original. »

C’était même un peu plus que ça mais là encore les bons mots lui faisaient défaut, lui rappelant pourquoi il était là et ses déboires professionnels. Il ne dit rien vis-à-vis de l’entretien, se demandant néanmoins un peu ce qu’elle leur donnait à manger. Il imaginait des araignées de toutes les tailles alors ça allait de la drosophile à la souris congelée dans son esprit… !

« J’ai loué un petit gîte de plein pied pas très très loin. Vous êtes d’ici ? »

Bien sûr elle y travaillait mais elle aurait tout aussi bien pu n’être arrivé que la veille, il y a 6 mois ou 8 ans quoi.

« Non pas de famille ici. Je suis irlandais alors ma famille est là-bas. »

Dans une autre vie il aurait été un terroriste rendu sourd par la déflagration d’une bombe lui prenant ce qui restait de sa famille. Mais dans celle-ci il était un écrivain très lambda avec des livres qui ne se vendaient plus. Pas de quoi impressionner une belle femme.

« Je suis là pour retrouver mon inspiration littéraire. Mais pitié ne vous intéressez pas à ce que j’écris. Je préfère éviter de voir dans vos yeux à quel point vous ne connaissez pas mes romans… ! »

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