What's up LA ? 09-10-2023

La condescendance chez les hommes, ou l’excuse de la confiance en soi.

Dans les clichés développés par le septième art, la littérature et par l’imagination collective, la société a décidé depuis longtemps que la femme est une créature indécise, incapable de constance, de rationalité voire d’intelligence en la prétextant plus sensible et gouvernée par ses émotions.

L’homme se pose alors en mentor, en guide, en conseiller. Sa parole devient force de proposition, et souvent de loi - même quand ces lois ne concernent que les femmes - étouffant l’avis féminin sous une confiance en soi excessive qui cache en fait de fortes injonctions sociales pour inciter la femme à rester “à sa place”, la place que lui attribue la société patriarcale. Derrière ce sexisme ordinaire, derrière les injonctions sociales de la condescendance masculine, il y a cette idée que les femmes ne savent pas vraiment (ce qu'elles veulent ou ressentent) et qu'on va les aider un peu, qu'on va les guider dans leurs choix.

Dès lors, au travers de cette confiance déguisée, on entre dans un rapport hiérarchique imposé par le patriarcat trahissant une forme de mépris envers ce que de nombreux hommes considèrent encore, consciemment ou non, comme le sexe faible.

On assiste alors au double phénomène de sentiment d’imposture chez une femme et à celui de mansplaining pour les hommes, les deux s’alimentant dans un cercle vicieux. (la suite pour nos abonnés...)

Le projet de loi sénatorial 541 , rédigé par la sénatrice Caroline Menjivar (D-Panorama City), aurait exigé que toutes les écoles publiques rendent les préservatifs facilement accessibles à tous les élèves dans le but de réduire la propagation des maladies sexuellement transmissibles et de freiner les taux de grossesse chez les adolescentes. Dans le cadre de la loi, il aurait été interdit aux détaillants de demander une preuve d'âge ou une pièce d'identité lorsque des mineurs achètent des préservatifs ou des contraceptifs sans ordonnance.

Newsom a déclaré que même s'il reconnaissait que la fourniture de préservatifs était « importante pour soutenir une meilleure santé sexuelle des adolescents », le projet de loi aurait créé un programme non financé qui n'était pas inclus dans le budget annuel de l'État.
“Alors que notre État est confronté à un risque économique persistant et à une incertitude en matière de revenus, il est important de rester discipliné lors de l’examen de projets de loi ayant des implications budgétaires importantes, comme cette mesure” a déclaré le gouverneur.

À Compton où les IST et les grossesses non désirées font des ravages chez les jeunes, le Révérend Boyle, tête de file de la paroisse du quartier, a lui-même qualifié ce veto de « revers » dans la lutte pour l’équité en matière de santé sexuelle. Il a déploré que le conservatisme et le puritanisme s'exercent une fois de plus sur les populations les plus fragiles et a rappelé que le coût généré par le traitement des IST est bien plus élevé que celui de la prévention."