Where have you been - Slava + Hunter

Lun 2 Oct 2023 - 11:01

30 septembre 2023 || 7:55 PM

Hunter rafraîchissait la page de son compte tinder plusieurs fois par heure, attendant inlassablement une réponse de Slava après qu’il lui ait donné rendez-vous. Elle avait vu le message, c’était écrit noir sur blanc sur la page de leur conversation mais elle n’avait jamais répondu. Et les jours qui avaient suivi, Fawkes se demandait pourquoi, d’un moment à l’autre, la jeune brune s’était volatilisée tandis qu’ils avaient échangé agréablement pendant quelques jours. Il s’était fait la réflexion que les temps étaient durs et que rien n’était plus comme avant. Il était assez vieux, maintenant, pour pouvoir dire “C’était mieux avant”, quand les filles lui couraient après et qu’il n’avait même pas besoin de réseau social pour pouvoir faire des rencontres. Maintenant, tout avait changé: Il suffisait d’un mot adressé dans le métro pour qu’on crie au pervers narcissique ou à -il ne savait pas trop quoi, de toute façon, il mélangeait tout-. C’était un peu plus dur pour les hommes normaux comme lui, de draguer sereinement sans qu’on ne tape le “911” au préalable, “au cas où”, s’il arrivait quelque chose.

Finalement, il n’eut aucune nouvelle de celle à qui il avait donné rendez-vous et il hésita longuement avant de se préparer pour se rendre sur le lieu convenu avec elle. Soit elle était là et tant mieux, soit elle n’y serait pas et il passerait une soirée de plus à boire dans un bar où les serveurs lui parleraient comme s’il était leur ami tant ils passaient du temps ensemble.

Le lieutenant était finalement arrivé sur le lieu de rendez-vous un peu plus tôt que ce qui avait été convenu et il attendit sagement au comptoir du bar de plage. Il n’avait rien osé prendre, au risque de paraître mal-élevé si la brune arriverait entre temps et avait, dans le doute, gardé son téléphone à proximité si par miracle elle daignait lui envoyer, enfin, un message.

Lunettes de soleil vissées sur le nez et le dos tourné au bar, Fawkes scrutait les alentours et vérifiait en les analysant, toutes les brunes qui passaient dans son champ de vision sans jamais voir apparaître celle qu’il attendait. Il finit par se tourner vers le serveur qui s’affairait à nettoyer des verres à vin et l’interpella d’un signe de la main. « Tu peux me mettre un whisky avec beaucoup de glace s’te plaît ? » Fit-il en faisant glisser un billet sur le plat du comptoir. Le chasseur soupira doucement en retirant ses lunettes pour les poser à côté de son téléphone rendu silencieux et attrapa son verre dès que le serveur le lui déposa.

Mar 3 Oct 2023 - 14:57

where have you been

born to die | outfit
@hunter fawkes
30/09/2023

Walking through the city streets
Is it by mistake or design?
I feel so alone on a Friday night.

cruel est pater; agent malsain malveillance égard masculins; regard courroux sur fille vile tentatrice aux éphèbes condamnés par fascination malmenée. que disent les aînés que dit le golem désormais silence; ô que disent-ils face à indécence de la perdue. vipérine mesquine; charmeuse des serpents poisons. nul ne peut toucher celle à peau de glace; ô medusa se jalouse, fille toundra castratrice givrure. fatigue est soupir s'échappant de ses lèvres; punition digne d'une enfant; murmure envers père qui ne sont qu'écho; patriarche sourd des plaintes de enfant-femme. araignée tisse alors toile du mensonge; n'oubliant invitation du gentleman; se jouant de lui autant que des autres; mante-religieuse décapitant les égarés. relations fucked psyché brisée; poupée poupon aux faciès double; jekyll et hyde en jalousie sur princesse slave. délectation d'intérêts portés à son égard; bacchante renaissante à chaque compliments et regards sur sa personne; nourrissant ego précieux façonné des mains d'entourage basculant vers folie grandeurs.

elle se faufile vipérine; ondulant du corps maigrelet qu'elle traîne. never enough; à frôler évanouissement bras des anges à force de se rendre malade pour maintenir beauté mannequin; don't eat too much; credo incessant marteau piqueur fendant crâne jusqu'à cervelet; le vent pourrait la briser; ô la belle poupée. retrouve enfin chasseur; quels mensonges lui murmurera-t-elle dans creux oreille; étau insanités se resserrant. "hunter?" doux et mielleux est timbre; délicieuse se voit sourire alors que délicate main se pose sur épaule du conquérant. "je suis tellement, tellement désolée pour le silence radio. j'ai eu des problèmes avec mon téléphone..." et elle vient prendre place; au côté du charmeur charmé. papillon égaré battant des cils pour se faire pardonner; capricieuse jeune nymphe dont beauté efface défauts de l'encéphale abîmé. "je ne t'ai pas fait trop attendre j'espère? mon chauffeur a eu un peu de retard, ce qui est assez inhabituel de sa part d'ailleurs..." sourcils se froncent un instant; ô affront envers dynastie que retard du laquais; conducteur d'un carrosse morbide et gardien des secrets de l'héritière occulte. termine par hausser fines épaules; retrouvant glorieux sourire; soleil noir. "mais cela n'a pas d'importance. je suis si contente de te voir! c'est un coin très sympa, tu viens souvent ici?" oeil se détourne un instant quand serveur arrive à sa portée; commandant un bloody mary arrivant rapidement. boisson carmin dont elle vient délecter d'une gorgée; ambroisie de petit peuple. risette sur faciès ne lâchant pas poupée; alors qu'elle s'attarde sur faciès interlocuteur. charmant est l'éphèbe; mais damnée ne s'en intéresse guère; ne ressemblant à froideur du maître mortem faisant battre endocarde alors qu'il ne devrait pas; s'attarde dans ses pensées; plongeant mirettes dans celles de son compagnon de soirée. jambes croisées; elle se laisse pourtant emmener dans valse de sa psyché; se perdant dans des rêves avortés; ses réponses ne l'intéressant guère; tant qu'il parvient à chasser le fantôme de l'autre cavalier.

by delirium