Behind blue eyes (Kealan)

-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal


Behind blue eyes (Kealan)

Invité
Anonymous
Invité
   
Talons vertigineux sur lesquels elle est perchée, la robe noire aux bretelles longilignes, décrivant la courbe sculpturale de son décolleté savamment dosé habille son corps, épouse ses formes. Le pas guère pressant mais assez assuré pour aviser son appartenance à ce luxe qui étincelle à foison. La piscine prisée pour ses photographies sur les réseaux sociaux attire aussitôt l’œil, du bas de l’immeuble et l’ascension jusqu’à ce dernier étage n’en est que plus vertigineuse. L’audace posée sur elle, les embruns des notes sucrées de son parfum la suivent dans sa démarche. Désormais, elle est louve sur son terrain de jeu préféré. Délaissant son manteau de fausse fourrure à l’entrée, sa crinière lâchée assoit sa posture en quête de quelque chose à dérober. Ses yeux dévorent et, inquisiteurs semblent dévisager et déshabiller, rayon X d’une activité déjà bien rôdée. Le bar est derrière elle alors qu’elle emprunte la direction de la piscine, laissant une liasse de billets conséquente en pourboire au vigile surveillant les accès. Un sourire de déesse s’ensuit et, l’arcade passée, la brune en prend plein la vue. Cocktails aux audaces suaves, personnel aux petits soins et silhouettes habillées à la dernière mode. Certains convolent dans la piscine, sirotant vaporeux mélanges et riant bien trop fort pour que cela soit véridique. Un soupir s’échappe d’entre ses lippes mais elle n’en tient compte et s’arrache à sa contemplation, s’approchant d’un coin un peu plus reculé où des hommes d’affaires semblent arroser leur dernier contrat signé. Là, son verre en main qu’elle renverse innocemment sur les souliers d’un des condamnés, sa main glisse contre son dos pour se rattraper, mimant un écart de route, ses talons sûrement en faute et dérobe la montre qui, dans sa poche, se tient. L’homme, trop occupé à juger de la santé d’Ava. Rire cristallin, minauderie certaine tandis qu’elle reprend contenance sur ses deux pieds : « Ce que je peux être maladroite. Je vais chercher de quoi éponger cela. » Et, dans un geste éclectique, elle joint ses mains en signe d’excuses pour vagabonder au milieu des silhouettes floues, son larcin désormais dans son soutien-gorge. Dans ce dédale impromptu, des cris montent dans et autour de la piscine là où une bagarre nait, les alarmes bien connues des forces de l’ordre aux portes de l’établissement, peut-être même que le poulet en uniforme, aux ailes acérées et cruelles se tient déjà au milieu de la scène. Son sourire se perd mais elle ne s’évapore, traçabilité zéro de ses méfaits, préférant s’approcher et jouer la concernée. Une donzelle se tient sur le rebord et deux hommes se battent sûrement pour ses faveurs. Ava secoue la tête car l’un d’eux, probablement sous l’emprise de stupéfiants, a saisi une bouteille qu’il casse sur le rebord de la piscine pour menacer son rival et que les morceaux de cette dernière roulent jusqu’à la latine, laissant le carmin poindre au niveau de son mollet.

@Kealan Benett heart coeur l
Invité
Anonymous
Invité
   
Septembre - 9.23 pm

Cela fait déjà sept heures que K est de service, il remplace un de ses collègues qui blessé suite à un échange de tir sud fond de trafic de drogue, repose à l'hopital encore dans le coma. Il patrouille à bord d'une des voitures de la LAPD. A ses côtés au volant, un des plus vieux Police Officer : Adrian, dix-huit ans de service, reconnaissable en la période à cette moustache naissante. Il prépare le movember. L'ambiance étant cosy et tranquille dans l'habitacle, du rock et du métal couvrent les bruits ambiant bien que leurs regard fixent la radio. Le duo le sait bien, un service est rarement tranquille, même s'il ne leur reste moins d'une heure à tirer et rentrer chez eux.

Benett croisait intérieurement les doigts qu'un appel soit émit, après tout, personne n'attendait sa présence et du côté de Tinder et d'Instagram, c'est plutôt calme après un petit coup d'oeil sur les applications et messages. Il sait pourtant que pour Adrian, il a une femme, trois fils qu'il veut revoir, et qu'il ne voit plus tellement depuis que la criminalité s'est réveillé d'un bon le dernier mois et que les affaires de recel, de vol, de trafic de drogue et les gangs refont surface sans vraiment craindre les servants de la loi.

La radio s'éveille et l'appel est clair : Bagarre pouvant entraîner un homicide est en cours. Deux hommes sous l'emprise de stupéfiant, un armé d'un objet contondant non identifié clairement. Du monde sur place. L'adresse est donnée mais Adrian lui, a déjà accéléré alors que K enclenche le gyrophare et paramètre le GPS. Le Benett parle ainsi dans la radio, habitué, clair et limpide :

- Ici Benett, on va sur les lieux. Restez en alerte au cas où ça dégénère en grosse baston. Et si ça part en sucette pour les curieux, on ne tire pas. Pas le moment de transformer le quartier en zone de guerre et de chaos.

Il repose la radio et hoche d'un signe de tête vers Adrian, le regard vide quelque instant, fixant la fenêtre et les maisons, les rues, les gens défilent à toute allure. Il se racle la gorge et égare quelques doigts sous son gilet par balle pour se prendre des chewing-gum fruit de la passion. Les lumières nocturnes des lampadaires éclairent à peine la chaussée, la voiture ralentie, le gyrophare hurlant n'émet que de la lumière et les deux hommes débarquent approchant du groupement, du bruit, de ce qui s'apparente être une soirée banale.

A l'approche, K et Adrian demandent aux personnes de s'écarter en des gestes des bras, équipés tous les deux de gilets par-balles, d'une ceinture sur laquelle est attachée menottes, holster, une pochette avec un tazer, et un trousseau de clés, sans oublier la matraque. On devine le grade de sergent, trois chevrons sur l'uniforme. Le Benett allume une lampe torche et approche de la piscine et d'un hochement de la tête vers Ava, il la salue ainsi que d'autres personnes.

- Oh oh ! Oh les gars. On se calme maintenant d'accord ? Vous vous calmez ou je viens et je vous calme. On ne va pas gâcher la soirée avec une dispute les gars.

OK ?





@Ava Toledo l
Invité
Anonymous
Invité
   
Les effluves de la haine s’amoncellent, les cris fusent autour de la piscine et c’est la peur qui est palpable dans l’air ainsi que des âmes grisées par la vue du mal de ce monde, la violence sans raison, portée par une colère qui mêle encore et toujours les sentiments. Sentiments factices qui prennent la lady en ce début de soirée qui, haute perchée sur ses escarpins détaillent les cavaliers aux mains et à l’arme blanche créée semer la zizanie au milieu des luxueuses têtes peuplant LA. La faune locale, issue d’un genre qu’elle exècre se pame à coup d’appareils photos, de storys et d’autres vidéos peu reluisantes pour inonder la toile de leurs clichés indolents, instants volés pour mieux gagner des followers. Juron étouffé dans un espagnol aux sonorités natives de son Porto Rico carmin, les débris de verre maculent sa jambe comme le feraient des stries griffures d’un animal carnassier. Là, son téléphone en main comptant les missives avortées, ses yeux dévorent déjà cette conversation sms où se dessine l’oisiveté d’un futur rendez-vous. Le sourire nait sur son minois mais le sang jaillissant rend celui-ci plus sévère, paré d’une grimace peu joyeuse.

Le message part et coule, destination volage pour la suite des festivités lorsque les portefeuilles et autres bijoux reluisants seront logés dans son sac pendu à son épaule. Son manteau récupéré, elle filera telle la voleuse qui quitte les lieux du crime. Regard ascendant vers la silhouette au loin alors que le sms s’en va en même temps. Croisement d’une temporalité qui rejoint celle qu’elle vient de convoquer, sans le savoir. Ava trop audacieuse qui profite de l’arrivée en uniforme pour trouver une place aux premières loges et chercher l’inscription de ses méfaits contre les poches égarées. Néanmoins, c’est son cellulaire qui rejoint l'eau, bousculée par un manant sans manière et sa jambe vacille tandis qu’elle tente de le récupérer. Molle ensanglanté à moitié engorgé dans l’eau, retrouvée désormais assise sur le rebord en quête du précieux outil de communication. Pourquoi tant de hargne ? Pour qui surtout ? Ses yeux détaillent la silhouette virile, dans la pleine possession de ses actes, le regard presque implorant, Ava déclame : « Ca serait trop demandé de m’aider ? Qu’ils s’entretuent, ils ne valent pas la peine d’être sauvés mais lui… » tandis qu’elle désigne le téléphone flottant à la surface agitée : « oui. Et moi aussi. » Palabres auxquelles elle croit à moitié mais ses yeux semblent accrochés à l’homme, comme un air de déjà vu chassé aussitôt par le remue-ménage orchestré par les deux bagarreurs. « S’il te plait. » Supplique à moitié consciente sur ses lèvres tremblantes, prise par la blessure de son mollet brûlante et lancinante.
Invité
Anonymous
Invité
   
Kealan écartait la foule parfois en présentant sa peaume face à lui et d'un mouvement de corps, imiter ce que ferait une vague sur des coquillages : les repousser, accompagnant sa gestuelle du ton de sa voix plus rude, plus clair, impératif ; ils se doivent de reculer et le nécessaire sera fait afin qu'un demi cerceau de sécurité s'établisse entre le duo de police et les deux qui s'agitent d'un côté. Le sergent remarque au bord, cette silhouette que la lumière de gâte pas, et étrangement il plisse le regard, n'étant pas sûr de savoir si elle est blessée ou pas. Il oblique sa tête, le parleur de sa radio est accroché à son épaule, il exerce une pression sur le côté, pour bavarcer avec un certain Central et d'autres équipes qui doivent graviter alentour comme les quatrevingt-douze lunes de Jupiter. L'ambiance caligineuse ne permettait certainement pas au Benett d'identifier ce monde qui s'agitait, conspirait autour de sa silhouette. Il se sépare de la foule et approche des deux excités, mais d'abord, il passe à côté d'Ava, vers qui il s'agenouille, les mains gantées d'un cuir tiède.

- Il va falloir vous éloigner, on s'occupera de votre téléphone plus tard.

Le K remarque les lignes ensanglantées qui coulent le long du tibia et sans toucher, il se penche, regard en quête d'un moindre objet ou quelque chose de grave sur les plaies, et de conclure rapidement en quelques mots :

- Je vais appeler une ambulance. Vous restez avec moi.

L'homme tourne la tête et dans sa radio il y glisse quelques mots clairs : " Unit 74 to dispatch, we require an ambulance at Buena Vista due to an altercation resulting in an injury, one person in need of medical attention. Awaiting."

Le coéquipier du sergent pendant ce temps là, s'était armé de son tazer, le canon orienté vers le bas et vers les jambes d'un des deux affamés de bagarre qui, à la vue de la blessée, et du bordel en devenir de la situation, s'écartent et lèvent les mains tous deux en signe de rédition, et s'éloignent. Si l'un se tient la tête, s'en voulant visiblement d'avoir provoqué une panique et blessé Ava. L'autre est déjà en train de parler au patrouilleur du LAPD en expliquant sa version des faits, dans un état de panique, de peur, un de ces mélanges qui rappelle que souvent les hommes ont du mal à assumer leurs faits.

- On va attendre qu'un toubib vienne regarder ce que vous avez. Kealan rester agenouillé aux côtés d'Ava, se penchant vers la piscine à côté, tendant le bras pour récupérer, sa main morphée en écuelle, et de ramasser le téléphone flottant, qu'il regarde avec un certain étonnement, lui sûr, le voyait couler comme le Titanic. Essuie comme il le peut, le téléphone, l'écran sur son pantalon, et de le tendre la brune, avec un air désolé. J'espère pour vous qu'il remarchera, mais je n'y crois pas trop. Bon, vous allez rester assise, et je reste avec vous jusqu'à l'arrivée des ambulanciers. Ils verront d'eux mêmes si c'est grave.

Se répétant pour afficher la situation à suivre de la manière la plus limpide à Ava.
Invité
Anonymous
Invité
   
L’eau de la piscine délaissée par le téléphone, ancien naufragé, rescapé entre les mains du chevalier policier. Un maigre sourire se greffe sur le minois de soleil bercé tandis que la latine cherche un moyen de le faire fonctionner, à tort. Prouesse avortée qui la laisse pantoise et, ses orbes a l’ébène poussiéreuse, perlée de paillettes sanglots témoignent de son désespoir. « Merci lieutenant mais je ne peux rester ici. Ce n’est rien, pas l’ambulance et la police…a mieux à faire. » Ses lèvres psalmodient mais elle n’est pas ici, déjà partie en pensée vers cette soirée avortée où se lisent les séquelles des espoirs fondés il y a peu à sa mine déconfite. « Je vais bien, un pansement et ça ira. Vous avez mieux à faire sûrement et vous aussi, des voleurs à arrêter, des criminels à mettre en prison. » La tension la prend, d’un coté car c’est Kealan qu’elle veut rencontrer et non un officier sans importance. La seconde, qu’il se rende compte du magot qu’elle a caché à l’intérieur de ses bas et de son soutien-gorge. Rudes vieilles comme le monde qui fonctionnent encore aujourd’hui. L’empreinte carmine lisible sur son mollet qu’elle éponge d’une serviette non loin de leur alcôve et, alors qu’elle tente de se redresser, elle vacille, se rattrapant sur l’épaule du bellâtre. « Désolée » sont les mots qui fusent entre ses lippes tremblantes.
Invité
Anonymous
Invité
   
"Lieutenant.. Sergent. Je suis Sergent. Mais ne vous agitez pas trop, l'état de choc est normal, l'ambiance et la tension se sont tendues vivement. Il n'est pas question que vous quittiez les lieux sans que quelqu'un ne regarde vos blessures. Je ne vous contraint pas à aller à l'Hopital, mais de voir ça."

Désignant la jambe torturée par le fracas de schrapnels de verre répandus et lacérant la patte de la Toledo, victime colatérale et injuste d'une rixe entre deux hommes aux accents portés sur : qui est l'Alpha ? Et Kealan connait que trop bien ce genre de comportement, dépité, il pourrait l'être mais c'est le contraire et c'en est triste qu'il n'éprouve ou ne montre d'émotions de tristitude.

Pourtant elle se redresse comme guidée par un devoir, un ordre, un appel à fuir, quitter. Mais Kealan n'a aucune idée de ce qu'elle cache et même, ça ne lui est même pas venu à l'esprit de la fouiller ou même de porter son regard ailleurs que dans le fond de ses billes de jais ou de son mollet blessé. Il se redresse avec elle, lui servant d'appui toujours, à son service et celui du peuple en général.

"Laissez-les regarder, et je vous laisse partir ensuite. Ils seront là dans même pas cinq minutes. Je ne peux pas vous laisser repartir comme ça. D'accord ?"
Invité
Anonymous
Invité
   
 »Je vous signe une décharge et je file, cela vous conviendrait ? Je me répète mais avez bien mieux à faire non ? » Regard courroucé étirant ses orbes sombres aux promesses avortées par le récalcitrant, celui qui se dresse sur le chemin de sa soirée déjà totalement générée à son esprit. Soupir las couvrant sûrement son torse contre lequel elle se rattrape, doigts filant légèrement contre le plastron policier, lascifs qui s’attardent peut-être un peu trop au milieu du tumulte créé au loin par ceux qui veulent réparation à travers les poings.

« Je ne peux vraiment pas négocier ? Vous voulez quoi ? On a tous un prix. » Les mots fusent alors qu’elle se dresse, droite sur des pieds bien que maladresse la prenne et que son escarpin vrille, c’est l’épaule de l’officier qui lui permet de demeurer. « Cinq minutes vous me l’assurez ? »

Les bruits autour semblent s’estomper, gommée par la voix de celui qui se tient et se nomme Sergent. Raillerie qu’elle tente pour convoquer sa pseudo liberté : « Vous me passeriez les menottes si je tente de réchapper à votre surveillance ? » Le rire fuse, troublant l’auditoire bourdonnant dont elle ne saisit pas les conversations. Syllabes éparses avec pour seule convergence les mots de l’inconnu, trop proche pour l’être désormais. « Les abdos en béton, c’est pour impressionner les criminels ? »
Invité
Anonymous
Invité
   
Il secoue de la tête de droite à gauche, un balancement lent et fataliste serti d'une grimace et d'un regard qui se veut ferme sur ce sujet. Il ne négociera certainement pas des procédures de sécurité et de santé publique avec une réfractaire à l'ordre. Il lui dédie quelques mots, maintenant toujours une voix basse, subsonique, douce au possible.

"Non, je ne peux pas et je ne vais pas vous laisser partir tant que l'infirmier de vous aura pas soigné un minimum. C'est non négociable. Et ce n'est pas la peine de me proposer quoi que ce soit."

Il souffle et gonfle une joue, arquant ses sourcils, se montrant un peu plus ferme. "Non, et n'essayez pas de m'embobiner ou je vous mets outrage à un agent, et vous irez après l'hopital, passer quelques heures derrière des barreaux. Le débat est clos maintenant."

Remuant la tête à ses mots, il n'y prête pas tellement attention, de ce genre de propositions ou des sous entendus de femmes comme d'hommes, il en reçoit souvent et parfois ces offres sont serties de liasses de l'oncle Sam, ce qui parfois l'agace tellement qu'il embarque ces business man-woman du sexe. Il se redresse, sa main venant empoigner le bras d'Ava, pour ne pas la laisser s'enfuir ou s'éloigner sans son aval. Une forme d'entrave, mais de chair. Et à peine fait, que l'EMT, ambulance s'arrête, phoquée blanc avec les traits rouges, le girophare activé, les deux infirmiers se séparent et l'un approche du duo, avec dans son sac à dos, de quoi faire le bonheur d'Ava.

"Regardez moi ce vaillant en blanc, votre sauveur."
Invité
Anonymous
Invité
   
Ava se pare d'un sourire feint bien qu'elle ait du mal à ne pas taper du pied et se mettre à hurler, pourtant, face à l'insigne, elle demeure stoïque. La rage boue, monte et fait vaciller ses pupilles, striant son front de nervures certaines.

"Je ne propose rien, je veux juste partir. C'est si compliqué à comprendre ?"

Son mollet la lance pourtant tandis que la foule s'amoncelle autour de ceux qui risquent de finir sous les verrous s'ils ne se calment pas. Néanmoins, ce sont les dernières préoccupations de la latine. Là, ses pupilles détaillent le bellâtre, sûrement de bel acabit mais sans intérêt pour l'heure car c'est son téléphone qui la préoccupe, préférant prier tous les dieux de l'univers afin que le message trouve destinataire.

"Vous feriez cela ?"

Ava supplie intérieurement le sauveteur annoncé de vite ausculter sa jambe car déjà il la fait asseoir sur le rebord de l'ambulance, l'aidant peut-être d'un peu trop près en passant son bras à quelques encâblures de sa poitrine. Dents serrées, regard courroucé, elle se contient. L'oeil posé sur le policier qu'elle accroche, dernier rempart contre cette réalité aux mains baladeuses.

"Désolée vous ne me touchez pas. Par contre, lui, là, il a l'autorisation."

S'il vous plaît, semble-t-elle supplier.
Invité
Anonymous
Invité
   
"Arrêtez un peu. A croire que je vous oblige à consulter un infirmier pour votre plus grand mal. Je vous sauve juste la vie. Vous laisser partir, là j'aurais été la pire des merdes."

Commence Kealan sans plus faire d'effort de quelconque gentillesse post tension. Il reste auprès d'Ava, qu'il tient par le haut du bras d'une prise forte, celle d'un flic qui est aux portes de lui glisser deux beaux bracelets si jamais elle cherchait à se débattre ou se défaire de lui. Il se rendait bien compte qu'elle était tendue. Il ne voulait pas vraiment l'embêter, simplement lui éviter des frais supplémentaires.

"Oui, je serai prêt à vous immobiliser avec menottes. Mais vous êtes une grande personne. Vous avez passé l'âge qu'on vous tienne en laisse. Pourtant vous m'obligez à sortir les grands mots. Alors oui, vous allez passer quelques minutes avec l'infirmier. Il va vous soigner et vous n'aurez pas d'infection, pas de visites à l'hopital. Vous serez tranquille pour longtemps."

Une pause, alors qu'il semble remettre Ava sous la tutelle de l'infirmier qui, ne viendra pas la bousculer ni l'attraper mais la guider avec les portes arrières de l'ambulance, se centrant déjà pour examiner son mollet, sa jambe, entammant les premiers soins en commentant par moments quelques conseils médicaux, des points d'attentions, des alertes et conseils que tout bon toubib donnerait à quiconque.

A sa supplique du regard, K roule des yeux, souffle longuement. Visiblement embarqué dans les tourmentes et caprices de la brune de Toledo. Il plisse les yeux, pince ses lèvres et secoue la tête, rassurant de son mieux Ava.

"Ca ira. Dès qu'il termine, vous serez libre. Je ne peux pas vous toucher, je ne suis pas un soigneur. Plutôt un sauveur de brunes aux bords de piscines."

Il incurve un sourire, soufflant un rire. Son premier de la soirée, son premier à Ava.
Contenu sponsorisé