Lou Davis || Aren't you glad to meet me ?

Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €


Lou Davis || Aren't you glad to meet me ?

Lou Davis
Lou Davis
Princess Peach
Avatar : Margot Robbie
Age : 31
Occupation : Gérante de la Night Gallery, elle ne s'y trouve pas aussi souvent qu'elle le devrait, préférant opérer dans l'ombre.
Localisation : Une maison en bord de mer, à Santa Monica.
Affiliation : Lux Network
DC : Billie Stevens
Autres : Lou Davis || Aren't you glad to meet me ? 2de4506d4ba36840e65b5bf56a79c9bc
Crédits : proserpine
   

Lou Davis

► ft. Margot Robbie
(crédit : lionheart & lilie)

All the good girls go to hell
'Cause even God herself has enemies
And once the water starts to rise
And heaven's out of sight
She'll want the devil on her team





IDENTITÉ

PRÉNOM(S) : Lucie, dite Lou.
NOM : Davis.
SURNOM(S) : Viper.
ÂGE : Née le 28 mars 1993, elle a trente ans.
LIEU DE NAISSANCE : Compton.
NATIONALITÉ(S) ET ORIGINE(S) : Américaine, bien qu'elle ait des origines françaises.
OCCUPATION : Elle gère la Night Gallery, un lieu mixte où l'on trouve une galerie d'art ainsi qu'une salle des ventes. En réalité, elle n'y met pas les pieds aussi souvent qu'elle le devrait, et préfère voler les tableaux que les exposer.
AFFILIATION : Lux Network.
STATUT CIVIL ET ORIENTATION : C'est toujours compliqué.
CARACTÈRE

Lorsque la situation l'exige, dans les soirées mondaines ou durant les ventes aux enchères par exemple, Lou semble bien sous tous rapports. Il est facile d'imaginer qu'elle est née avec une cuillère en argent dans la bouche, et qu'elle évolue au sein de la société hollywoodienne tel un poisson dans l'eau. Il ne faut pas, cependant, que les soirées s'éternisent, ou que l'on mette trop à mal son self-control en lui demandant notamment de jouer les accessoires trop longtemps.

En réalité, Lou ne tient pas en place, et passer plus d'une heure au même endroit lui demande bien souvent de considérables efforts. Véritable boule de nerfs ou d'énergie, selon l'humeur, elle est impossible à suivre pour la plupart des gens. Si le commun des mortels a tendance à se vanter d'avoir mille pensées à la seconde, le problème de Lou c'est qu'elle s'arrête dès que l'une d'elle apparaît derrière ses paupières : si elle pense à quelque chose, il faut qu'elle le fasse. Et en général, il faut qu'elle le fasse tout de suite. Déterminée, elle ne se laisse dévier de sa trajectoire que lorsqu'une proposition plus alléchante encore s'offre à elle.

Souriante, solaire, elle est expansive et terriblement sociable, notamment parce qu'elle peine à supporter la solitude. Elle s'accroche à sa pseudo-liberté comme si sa vie en dépendait, et a tendance à aller à contre-courant des ordres ou conseils donnés simplement pour se prouver qu'elle est en capacité de le faire. Profondément cleptomane, elle a tendance en plus à voler les mauvaises choses aux mauvaises personnes.

Parce qu'elle est, en réalité, terrifiée à l'idée de mourir, et à la fois persuadée qu'elle va crever à tout instant, Lou joue sa vie une heure sur deux, comme on jouerait à la roulette russe.


There's just no time to die

I.

On pourrait croire que, parce qu’elle n’a jamais connu son père, il n’y a pas d’hommes dans la vie de Lucie. Pourtant, de sa naissance à ce jour, sa vie ne cessera jamais d’être placée sous les ombres, tantôt réconfortantes, tantôt menaçantes, de la gent masculine. La première esquisse de figure paternelle à apparaître dans son paysage se présente sous les traits d’un quarantenaire bedonnant, au tablier toujours imprégné d’huile de friture. Il possède le diner dans lequel travaille sa mère, Juliette, et elles y passent toutes deux bien plus de temps que chez elles. La jeune serveuse se sent de toute façon trop à l’étroit dans le studio minuscule qu’elle loue à son employeur, et considère comme une chance le fait qu’il accepte de différer ses paiements en échange d’un peu de douceur, comme il aime à le formuler. Carl a, selon elle, au moins le mérite de ne pas les laisser mourir de faim, et c’est là que se place la barre des attendus en matière de père de substitution. Il n’est cependant qu’un visage plus régulier que les autres dans la foule des amants qui passe les portes du petit appartement.

Juliette et sa fille ne se croisent que rarement. Officiellement, c’est parce que les heures de nuit rapportent plus, et que les fins de mois sont rudes pour les mères célibataires. Officieusement, les heures passées auprès d’une enfant non-désirée sont trop lourdes à supporter pour une jeune-fille devenue mère à dix-neuf ans. Tant qu’elle est petite, ce sont les voisines ou les autres mères de l’école qui ramènent Lucie à la maison, mais sa mère l’estime rapidement en âge de rentrer seule.

Très tôt, Lucie intègre que sa place n’est jamais vraiment chez elle, mais jamais vraiment ailleurs non plus. Ce qu’elle sait, c’est qu’elle a plutôt intérêt à partir avant que sa mère ne se réveille avec une gueule de bois, et intérêt à rentrer après son départ au travail si elle ne veut pas croiser les hommes qui s’attardent dans leur salle de bain. La petite française du quartier afro découvre bien vite que les passes paient mieux que les heures supplémentaires, et sa fille apprend à déserter pour ne pas traîner dans ses pattes.

A Compton, cependant, il n’y a pas grand chose à faire, sinon traîner dans les rues déjà prises d’assaut par la racaille. A l’école, Lucie est studieuse, appliquée : si sa mère est parvenue à lui inculquer quelque chose, c’est que seuls les diplômes pourront les sortir de la misère dans laquelle elles se trouvent. Mais dès que la grille de l’établissement délabré se referme derrière elle, la jeune-fille se fond dans la nasse, ballotée entre les différents groupes qui se tirent la bourre sur le territoire. La plupart de ses camarades de classe ont des grands-frères qui dealent au coin de la rue, des cousines qui dissimulent de petits sachets dans leurs soutien-gorges, et l’influence des 99ers est omniprésente. Le soir, quand elle ne peut pas rentrer chez elle, Lucie se retrouve parfois à déposer de la poudre chez la voisine d’en face, parce que personne ne soupçonnerait une petite blonde comme elle de transporter quoi que ce soit, ou le cul sur le sol froid d’un garage aménagé en meth lab.

Et puis un jour, à côté des cadavres de bouteilles échoués sur la table basse, Lucie voit apparaître chez elle les mêmes petits sachets.

II.

Les dizaines de substances différentes qui circulent dans les rues de Compton finissent toutes, un jour ou l'autre, par tomber entre les mains de Juliette. Et sa fille comprend rapidement que ce n'est pas en faisant passer de la came qu'elle renflouera les caisses familiales : l'argent ne servirait qu'à racheter plus de drogue. Sa mère n'est plus que l'ombre d'elle-même, et si les passes ne cessent pas, elles ne financent guère que sa consommation personnelle. Il y a bien longtemps qu'elle n'est plus en mesure de servir qui que ce soit au diner, et que Carl leur a préféré d'autres locataires.

Il n'y a plus de studio, même minuscule, pour accueillir les maigres affaires de Lucie, qui tiennent désormais toutes dans un sac à dos. Leur quotidien se fait désormais de squat en squat, au rythme des rencontres de la mère, et des hommes qui parfois -rarement- proposent de les accueillir le temps d'une ou deux nuits... généralement lorsque leur femme est en voyage. C'est que Juliette, malgré tous ses travers, est une très jolie femme, dont l'accent français plaît à beaucoup, et les courbes pâles dans ce quartier métissé plus encore.

C'est chez l'un d'eux que Lucie réalise, pour la première fois, que l'on peut trouver ailleurs ce que l'on ne possède pas chez soi. Mais puisque Juliette dilapide tout, sa fille n'a que peu d'options : faire quelques courses lorsqu'elle récolte des billets, et stocker le reste. Elle déniche une planque qu'elle pense sûre, dans laquelle elle commence peu à peu à entreposer ses trouvailles. Souvent, ce sont des objets sans trop de valeur, parce qu'elle ne sait pas différencier la camelote du reste. Parfois, cependant, quelques possessions plus rares tombent entre ses mains, sans qu'elle ne fasse, là non plus, la différence.

Mais avec le manque d'expérience qui est le sien, Lucie n'est ni suffisamment discrète, ni suffisamment méfiante, et elle se fait dépouiller plusieurs fois. C'en devient presque une amusante légende urbaine dans le quartier, lorsque le bruit commence à courir que, si les fins de mois sont difficiles, vous n'aurez qu'à vous servir dans ses réserves. Ça fait moins rire ceux qui découvrent, dans les stocks, certaines de leurs affaires. Et en volant, sans même le savoir, les mauvaises personnes, Lucie signe son arrêt de mort.

Elle n'est qu'une gamine, lorsque les Niners lui mettent la main dessus, mais les enfants n'en sont jamais vraiment, dans les rues de Compton, et celle-ci n'a définitivement pas compris où était sa place. C'est d'ailleurs un autre môme, à peine plus vieux, qu'on charge de régler son compte, comme une épreuve de passage pour entrer dans la cour des grands. On abandonne son corps inanimé dans une benne à ordures : on n'efface pas ses traces, lorsqu'on veut faire passer un message. C'est encore mieux, si l'on pense à vérifier que le cœur a bien cessé de battre.

III.

​Lorsque Isaiah apparaît dans la vie de Lucie, il devient Tout. Son sauveur, son employeur, son professeur, son mentor, son père de substitution, sa famille, sa hiérarchie. Figure d'autorité et figure d'attachement, une promesse d'avenir meilleur qu'elle ne peut se permettre de décevoir. Aux yeux de la jeune-fille, son arrivée est un miracle, un signe du Destin ou de la Chance. Pour Isaiah, c'est au départ plus calculé. Son intérêt pour cette gamine des rues, perdue, livrée à elle-même, naïve donc facilement façonnable, mais déjà si prometteuse. C'est un petit soldat à fabriquer, un atout indéniable à avoir dans sa manche. Il anticipe les profits, certainement pas la bestiole débordante d'énergie qui se retrouve collée à ses basques, s'endort la tête sur ses genoux le soir venu, et se pend à son cou lorsqu'ils se retrouvent. Entre eux, très vite, c'est une évidence.

Lucie a douze ans lorsqu'elle le rencontre, treize lorsque plus personne ne l'appelle autrement que Lou et quatorze lorsqu'elle emménage chez Isaiah pour la première fois, Juliette entrant en centre de désintoxication, son séjour financé par le nouveau mentor de sa fille.

La petite est maligne, elle comprend vite et surtout, elle n'a pas peur de prendre des risques parce qu'elle n'a jamais rien eu à perdre. Il lui apprend à développer la discrétion dont elle manquait cruellement, et à repérer les pièces de valeur. Il l'emmène dans les musées, les galeries d'art, la traîne aux expositions à ne pas manquer et dans les salons en vogue à LA. La môme est trop intrépide, trop indisciplinée aussi pour se fondre parfaitement dans le moule imaginé pour elle... Mais Isaiah sait qu'en elle, il peut avoir confiance. Certains éléments sont plus difficiles à diriger que d'autres, mais ce sont souvent ceux qui apportent les résultats les plus inattendus.

Lou poursuit assidûment ses études, ses journées rythmées entre les cours théoriques dispensés à l'école et ceux, pratiques, enseignés tantôt par Isaiah, tantôt par d'autres membres de l'organisation. Son quotidien est chargé, mais le sommeil n'est pas plus rare qu'à l'époque où elle ne savait pas où elle pourrait dormir, et ces nouvelles activités sont bien plus stimulantes : elle s'y consacre corps et âme. Elle découvre qu'il est bien plus grisant de forcer un container sur le port que de voler quelques bijoux en toc à des pauvres types. On pouvait la qualifier de téméraire, mais l'imprudence dont elle fait preuve sous la protection d'Isaiah frôle, pour certains, la bêtise.

IV.

Ce n'est un secret pour personne, qu'Isaiah espère que Lou prendra un jour sa relève, lorsque sera venue pour lui l'heure de se mettre au vert. L'avenir de la jeune-femme est tracé, à la seconde même où elle croise la route du receleur. Et il s'efforce, sans cesse, de la guider sur cette trajectoire. C'est ce qu'il escompte faire, lorsqu'il lui confie les clés d'une salle de vente renommée, dans les quartiers chics de Los Angeles. Il ne veut pas qu'elle se fasse un nom, pas aux yeux de tous, du moins. Il faudrait qu'elle s'efface, qu'elle se contente de tirer les ficelles, de déléguer le salle boulot pour ne jamais avoir à se salir les mains.

Mais Lou n'a rien d'une leader. Elle n'en a pas l'envergure, le sang-froid, et surtout elle redoute les responsabilités que l'on tente de faire peser sur ses épaules. Bien-sûr, elle a pris goût au luxe, aux comtes en banque remplis et même la somptueuse villa à Beverly Hills... Seulement ce n'est pas vraiment à ça, qu'elle aspire. Lou recherche l'adrénaline, toujours, et faire des ronds de jambes aux soirées mondaines est un jeu amusant le temps d'une soirée, mais guère plus. Au grand dam d'Isaiah, elle n'a pas peur de se salir les mains, de prendre des risques, d'être celle qui fait le salle boulot. Ce qui lui plaît, c'est le rush, l'appréhension, la sensation d'avoir durement mérité son pognon. Imaginer des coups toujours plus ambitieux, plus risqués aussi, plus idiots parfois, lorsque le challenge se révèle plus intéressant que le butin.

Et parce qu'elle n'a fait que survivre, durant les quinze premières années de sa vie, elle est aujourd'hui trop occupée à vivre pour se montrer prudente. Parce qu'elle s'est promis d'être libre toujours, et de ne jamais rien se refuser, ses désirs passent avant les intérêts du groupe, de manière parfois dramatique. Ce n'est pourtant pas sciemment, qu'elle commet ces erreurs, mais parce qu'elle oublie... ou parce qu'elle refuse de réfléchir avant d'agir. Et si Isaiah fait de son mieux pour couvrir ses arrières et nettoyer ses bêtises, ceux qui l'entourent commencent à sérieusement remettre en question l'existence même d'une telle plaie.


PSEUDO : Mylia
ÂGE : 28 ans
PAYS : France
MULTICOMPTE : Billie Stevens
PERSONNAGE INVENTÉ, SCÉNARIO OU PRÉ-LIEN :Inventé
COMMENT ES-TU ARRIVÉ(E) SUR ATN ? Je suis l'une des fondatrices
UN DERNIER MOT ? Ramenez le drama
FICHE CODÉE PAR NYXBANANA