Hospital fling [Pv : Lene]

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Hospital fling [Pv : Lene]

2 participants
Felix Mendoza
Felix Mendoza
We own the night
Avatar : Oscar Isaac
Age : 42
Occupation : Laborantin
Localisation : Quelque part à L.A
Affiliation : Revelators
DC : /
Autres : - "Nez" hyper sensible aux odeurs, peut les reconnaître, identifier leurs origines et désormais capable de les décomposer
- souffre d'amnésie chronique
- divorcé, papa médiocre

Hospital fling [Pv : Lene] Wccp

Crédits : tumblr
   
Lene & Felix
...

19/09 - 18h30

Il y a l’éclairage artificiel criard du centre commercial qui se reflète dans ses baies vitrées bleues et sales, ça oblige à baisser le regard. Il y a le brouhaha d’une foule épuisée et pressée, les discussions par téléphone et le manque de politesse auprès des caissières, on aimerait mettre un casque audio sur la tête pour être épargné. Mais ni ma vue ni mon ouïe ne sont le sens le plus abîmé.
De cette clientèle emmerdante je retiens un bouquet d’effluves acides et dérangeantes. Sueurs, mauvaises haleines, tabac froid, relents d’alcool et parfums bas de gamme qui en fin de journée n’ont plus aucune qualité. Je m’accroche au pain médiocre que je suis venu acheter en posant presque mon nez dessus et soupire le peu de patience qu’il me reste.

Mon père a été déposé au centre médical par un taxi il y a déjà près d’une heure mais je n’ai pas pu faire plus vite, quelques bourdes de la part des stagiaires au laboratoire m’ont obligé à jouer le donneur d’ordres, puis la femme de ménage.
Quelle idée aussi de les laisser manipuler nos échantillons après moins d’une semaine d’activité ! Je ne me suis pas permis de me plaindre aux cadres, ils n’ont pas besoin que Mendoza leur donne le moindre conseil - sauf quand il s’agit de senteur. Bien entendu.
Et vous comprendrez vite que je ne suis pas du genre à me plaindre.

Ensuite il a fallu venir ici, faire deux trois achats nécessaires : le pain pour l’ancien, un paquet de pâtes et trois fruits qui se courent après pour que je n’oublie pas de me sustenter d’ici demain. J’ai repris les transports en commun pour rejoindre el padre et sa soignante, mes achats dans le sac à dos usé qui se balance dans mon dos.
Il est 18h50 quand je monte les marches de l’établissement quatre à quatre et manque de renverser un infirmier en atteignant l’étage gériatrique. Hm. Je prends sur moi pour me réhabituer aux émanations caractéristiques d’un hôpital - étage vieux. On s’y fait. En tout cas, si mon odorat me permet de distinguer les dizaines d’odeurs qui planent, j’arrive à ne pas en être écoeuré. L’habitude. La contrainte. Et je peux toujours me focaliser sur l’effluve la moins dérangeante. Voire agréable, quand il y en a une.

Et ce soir il y en a une.

Por aquí hijo! "

J’approche de l’ancien en affichant le sourire le plus sympathique possible comme si cela suffisait à le convaincre que tout va bien pour son fils. Que ce dernier est serein, à l’aise au boulot ou en tout lieu de la société, bref, qu’il est équilibré. Mais le rictus n’efface pas les cernes ni la boule au ventre, l’hypocrisie n’est qu’un voile futile posé maladroitement sur mes remords et mes peines.
Je joue la comédie ce soir encore et mon père est le seul être humain à se faire berner.

Hola papa, ça va ? Ça a été les soins ? Tu peux rentrer à la maison ?”

C’est toujours la question, en fonction de ses résultats les médecins l’ont déjà prévenu : il pourrait être hospitalisé et obtenir une chambre de résident à cet étage.
Ce qu’il ne veut pas.

“ Bonjour,” dis-je à la charmante fragrance présence aux côtés du vieux Mendoza. Je lui tends la main tout en précisant : “ Felix, je suis le fils de Juan. Il a été correct avec vous ? Je sais que l’amabilité n’est pas sa première qualité. ”

Le septuagénaire me frappe le bras en pestant, cachant mal son sourire, avant de retourner au magazine auto qu’il feuillette.

“ Laisse-moi finir la page tu veux niño.”

Quarante-deux ans la semaine passée mais je reste un gamin à ses yeux. Je le laisse à sa lecture et m’approche de la jolie demoiselle.

“ Je crois qu’il avait des analyses en attente de retour. Dites-moi que tout va bien ? ”

Il serait plus approprié d’afficher une mine sérieuse si ce n’est inquiète, mais je peine à réajuster mes lippes qui s’étendent malgré moi vers le haut. Il y a un truc dans son parfum. Je ne saurai dire quoi et c’est là tout le problème - mon ravissement. J’aime ce que capte mon nez.
Je ne l’identifie pas.
Du sucré, du velours, c’est fleuri et ensoleillé.
Je voudrai que ça reste avec moi.
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Invité
   

Hospital fling
Le jour tombe lorsque Lene prend le temps de jeter un coup d’œil rapide par la fenêtre entrouverte du bureau dans lequel les infirmiers du service rangent les dossiers des patients, les prescriptions et les médicaments. Elle se sent enfin complètement à l’aise dans ce nouvel hôpital. Elle a pris le rythme. Quitter Detroit, laisser ses collègues et sa famille n’a pas été simple. Mais elle avait une bonne raison de partir : un frère à trouver et à ramener dans le droit chemin. Si pendant les premiers jours elle a pensé un peu à John et a bien voulu lui envoyer quelques messages pour lui assurer que tout allait bien, elle est maintenant parfaitement à l’aise avec l’idée que le brancardier fasse partie de son passé. Elle est heureuse de l’avoir rencontré et fréquenté un temps, cela lui a donné à nouveau confiance en elle et elle envisage désormais sainement l’idée de refaire sa vie si l’occasion se présente. De façon plus globale, la vie en Californie lui semble plus heureuse, il est plus agréable de vivre au soleil que sous la grisaille du Michigan. Wren est heureux lui aussi, son père est ici, il commence à aller à la crèche. Parfois, Lene a du mal à se dire qu’il va avoir deux ans. Il demande parfois ses grands-parents et sa tante mais se contente tout juste de regarder l’écran du téléphone de sa mère quelques dizaines de secondes quand elle les appelle.

L’infirmière baille au dessus de son café alors que son service s’éternise. Elle remplace un collègue pour quelques heures avant de pouvoir rentrer chez elle et profiter d’un repos bien mérité. Elle termine le contenu de sa tasse et la rince avant d’attraper son courage à deux mains et de glisser tout un tas de documents sous son bras pour faire le tour des patients. Elle donne un médicament par ci, prend la tension par là, rassure un peu loin. Elle sait y faire avec les personnes âgées, Lene. « Et bonsoir Monsieur Mendoza ! » qu’elle lance avec enthousiasme en se plantant à côté du grand-père. « Votre fils ne devrait pas tarder. » Le vieil homme lui a raconté plusieurs fois que son fils s’occupait de lui. Elle enroule le tensiomètre autour de son bras et note quelques chiffres sur ses feuilles. Il arrive d’ailleurs, le fameux fils. La brune attrape la main tendue avec un grand sourire. « Lene Martin. Je suis l’infirmière qui s’est occupée de votre papa aujourd’hui. » Elle rit face à la question posée et lance un clin d’œil à son patient. « Il a été adorable ! » Le vieil homme ne semble pas pressé de quitter l’établissement de santé, Lene reporte alors son attention sur le plus jeune. L’air exténué mais avenant. « Les résultats d’analyses ne sont pas mauvais... » Inutile de préciser qu’ils ne sont pas parfaitement bons non plus, Juan n’aurait pas des visites régulières à faire sinon. « Sa tension est un peu haute. Le médecin a ajusté le traitement, l’ordonnance est dans le dossier à récupérer en sortant. » Elle serre l’élastique qui maintient ses cheveux en queue de cheval sur sa nuque. « Monsieur Mendoza... » reprend-elle plus doucement. « L’arythmie rend sa fréquence cardiaque irrégulière, il faut qu’il se repose plus que ce qu'il ne le fait déjà. Il peut rentrer mais le moindre effort doit être évité. Il vit seul ? » demande-t-elle en laissant glisser son regard sur ses fiches alors qu’elle ne connaît pas encore tous ses patients.
MADE BY @ICE AND FIRE.
Felix Mendoza
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Hospital fling [Pv : Lene] Wccp

Crédits : tumblr
   
Lene & Felix
...

Adorable, j'en doute, mais j'aime le parti pris par l'infirmière. Comme si elle cherchait à minimiser le comportement parfois déplacé du vieux Mendoza. Je lui souris en espérant que l'adorable patient a au moins été correct. Et, drôle d'inquiétude, j'en suis à redouter ce qu'il a pu dire sur moi. Ce vétéran n'est pas le dernier pour se moquer de son fils. Je le vois bien évoquer mes maladresses sans remords, juste pour amuser une jolie demoiselle.

Ladite demoiselle m'apprend que les résultats médicaux de mon père ont nécessité un ajustement de ses traitements, contre la tension notamment. Je me contente de hocher la tête, prenant en compte le changement à surveiller tout à l'heure lors de la prise des comprimés.
J'essaye d'être là au moins le soir pour que Juan n'avale pas n'importe quoi et en quantité raisonnable.

Le mouvement des cheveux de la professionnelle me renvoi les subtils parfums fleuris qui m'interpellaient plus tôt. Dans leur malheur, ces personnes âgées ont parfois la chance d'être assistées par quelques anges. Il faut me faire violence pour me concentrer sur l'avis médical de la belle et non sur les sensations plaisantes induites de mes sens.

" Oui il vit seul mais je reste un peu certains soirs jusqu'à le mettre au lit. "

Le concerné fait la moue, sûrement embarrassé de m'entendre souligner son état usé avec une inconnue. Pourtant il ne m'interrompt pas, redoutant sûrement que je le menace de ne pas lui tenir compagnie cette fois.

" Je veillerai à ce qu'il prenne bien ses cachets mais pour ce qui est du repos... "

Un haussement d'épaules, je ramène une main à ma nuque pour masser les tensions accumulées dans la journée.

" Il ne fait plus grand-chose je ne sais pas s'il pourra se reposer davantage. Vous... " Je me permets de l'éloigner de son patient via un regard entendu pour demander : " Vous pensez qu'il est nécessaire de le faire résident ici ? Il est totalement opposé à cette idée mais si c'est plus prudent pour lui je peux envisager de le persuader. J'ai trop peur qu'il lui arrive quelque chose en mon absence. "

Depuis la mort de sa femme, mon padre se laisse aller. Il n'a plus vraiment l'envie. Plus de curiosité ni même le goût à quoi que ce soit. Si encore il était proche de sa petite fille, mais cette dernière n'a plus de tendresse pour son abuelo. Je sais qu'elle le regrettera un jour, et ce sera trop tard. En attendant je ne peux contraindre ma fille à visiter son grand-père.

" A part lire des magazines, qu'est ce qu'il fait quand il passe plusieurs heures ici ? Vous le voyer parler aux autres ou toute son attention est focalisée sur vous ? "

Ce serait simple de suggérer un verre au bar du coin, sauf que ce genre d'invitation légère représente tout un défi à mes yeux.

" On couche ici Fe ou tu te décides ? "

Je souris et commence a récupérer la veste de mon père ainsi que ses papiers.

" Merci Lene, il a l'air de meilleure humeur ce soir. "

Dis-je en la gratifiant d'un clin d’œil complice, tournant le dos au grincheux.
The Night
The Night
The day (that) never comes
Avatar : Faceless
Localisation : Quelque part dans la nuit
Crédits : Takverd
   
@Felix Mendoza

Lene ayant demandé un reboot de personnage, le rp est archivé
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