sunlight (lene)

PRÉNOM(S) : Lene. Prononcé à la française, une influence qui semble désuète en plein cœur des Etats-Unis. Peut-être ses parents ont-ils trouvé que c’était plus intéressant qu’Hélène, sobriquet déjà tout fait. Elle s’est habituée aux froncements de sourcils et aux comment vous l’écrivez ? Elle ne corrige plus les gens qui le prononcent mal, ayant plutôt appris à se retourner sur toutes les variations possibles.  NOM : Martin, à l’américaine ou à la française comme cela convient à ses interlocuteurs, trop courant dans tous les cas. SURNOM(S) : Loulou qu'elle traîne de partout. Destiné d'abord à l'usage familial, elle s'agace d'entendre les autres le reprendre. ÂGE : trentième et unième bougie qui se rapproche bien trop vite à son goût. (10.10.92) LIEU DE NAISSANCE : Detroit qu'elle pensait ne jamais quitter. NATIONALITÉ(S) ET ORIGINE(S) : américaine et discrètement, la filiation lui donne également les nationalités française et britannique. Dernière née d’un père français et d’une mère anglaise. OCCUPATION : infirmière au UCLA Medical Center. Elle ne saurait pas vraiment dire comment elle s’est retrouvée à exercer dans le service de gériatrie, mais elle s’y sent à sa place, passionnée par tout ce que les anciens peuvent avoir à partager. Lene, c’est la collègue que l’on voit toujours heureuse d’enchaîner les longues heures de boulot parce qu’elle se sent utile. STATUT CIVIL ET ORIENTATION : il y a longtemps eu Tommy, dans son cœur, dans sa tête, dans ses tripes. La passion et la destruction. Jusqu’au jour où elle a choisi de se préserver et de protéger son fils. Maman solo, prête à rencontrer l'amour mais pas pressée de faire des concessions.


CARACTÈRE :
Lene, elle veut d’un monde qui n’existe que dans les songes. Cette phrase entendue trop de fois, cet idéalisme comme un étendard. Rêveuse, elle s’abandonne parfois à l’espoir que le monde est bon. C’est faux elle en a conscience mais ce qui compte, c’est que ça l’aide à avancer. Parfois, elle voudrait partir, loin, sans réel but, juste pour échapper à la routine. Quand cette envie se fait trop grande, elle soupire simplement avant de reprendre le chemin du quotidien, parce qu’elle sait qu’on ne vit pas de rêves.

Lene, elle a le cœur sur le main et la main tendue vers les autres. Ça la fait sourire, parce que c’est naturel. Sa générosité comme fer de lance, elle aime se sentir utile et aider les autres. Avec joie, elle accepte de donner sans attendre en retour. Elle n’en reste pas moins lucide, montrant à tous les limites qu’elle ne veut pas franchir, elle refuse d’être la bonne poire de quiconque.

Lene, elle sait ce qu'elle veut. Des convictions, depuis toujours. Benjamine ayant grandi avec deux frères aînés, c’est eux qui lui ont appris à ne pas se laisser faire. Elle est déterminée et peut se montrer têtue lorsque ses décisions sont prises.

Lene, il ne faut pas la contrarier. Ce n’est pas tant de la susceptibilité, c’est surtout qu’elle est directe. Si une idée la dérange, elle tient à le faire remarquer. Parfois impulsive, elle essaie au maximum de ne pas se montrer blessante mais sa franchise peut parfois déstabiliser. Si elle aime ce trait de sa personnalité, elle sait qu’il pourrait la mettre dans des situations délicates, alors elle prend du recul comme elle peut pour éviter les impasses.

Lene, elle travaille beaucoup trop. Dans le fond, c’est qu’elle est passionnée par ce qu’elle fait et tient à son indépendance. Si elle a conscience qu’elle a besoin d’aide pour s’occuper de Wren, elle refuse que cela soit plus que de simples coups de pouce. Alors elle fait des heures supplémentaires, à la fois pour soulager ses collègues mais surtout parce qu’elle tient à offrir un avenir brillant à son fils.

Lene, elle a la rancune tenace. Pourtant, elle accepte d’offrir des secondes chances. Parce qu’elle est persuadée que tout le monde peut se tromper, faire des erreurs mais être capable de s’améliorer. Et quand elle a trop souffert, quand les secondes chances sont épuisées et qu’elle choisit d’avancer, elle peut nourrir une lourde rancœur à l’égard de ceux qui l’ont blessée. Sans grande surprise, ce tempérament a eu tendance à s’affirmer d’autant plus chez elle après la naissance de Wren.



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